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Jean-François Lamour aux JO : La sensation d’un chef-d’oeuvre accompli



Le mystère de la mémoire sélective chez un champion d’escrime

“Pourquoi je me souviens avec netteté de la victoire de 1988 à Séoul, mais je peux à peine évoquer les détails de celle de 1984 à Los Angeles ?”, s’interroge le double champion olympique d’escrime, Jean-François Lamour. C’est une question qui a toujours titillé l’imagination du champion. Non pas qu’il relègue l’importance de cette première médaille d’or au second plan, mais ses souvenirs sont tout simplement flous, obscurcis par une sorte de brouillard mental qu’il est incapable de dissiper.

Des souvenirs qui surgissent de l’ombre

Lamour se souvient de quelques fragments, évanescents, de la compétition de Los Angeles. Mais ce sont des images isolées, dénuées de contexte ou de continuité. Sur les adversaires qu’il a affrontés pour obtenir cette première médaille d’or, il n’a qu’une très vague idée.

Un seul souvenir clair

Même l’état d’esprit dans lequel il se trouvait la veille de cette compétition, Lamour est incapable de le décrire précisément. Il y a néanmoins une exception à cette amnésie sélective : le souvenir de Jacques Chirac qui l’attendait au pied du podium après sa victoire. A cette époque, Chirac était Maire de Paris et ce n’est qu’après cette rencontre que Lamour a commencé à comprendre l’importance de ce personnage dans la vie politique française (Jean-François Lamour a par la suite été nommé Ministre des Sports de 2004 à 2007, sous la présidence de Jacques Chirac).

Quand la mémoire embrasse le présent

Quatre ans plus tard, le sabreur de 32 ans réussit l’exploit de conserver sa médaille d’or à Séoul le 23 septembre 1988. Cette fois-ci, la compétition est gravée dans sa mémoire comme une série d’événements vivants et précis. Fait intéressant, Lamour se souvient d’un moment précis de crainte avant le déroulement de cette compétition, montrant qu’il était loin de se sentir invincible.

Célébration mémorable

Lamour ajoute qu’après sa finale à Séoul, il se sentait soulagé d’avoir réalisé le doublé. Il se souvient encore de la célébration qui a suivi. L’émotion qu’il a ressentie ce jour-là est toujours présente en lui, signe de l’impression indélébile que cette victoire olympique a laissée sur son âme d’escrimeur.


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