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Escrime: Élection pour la Présidence de la FFE, un pas vers la sérénité après une année tumultueuse




Escrime : Nouvelle Saison, Nouveau Départ

Le retour sur la piste pour les escrimeurs français

Les champions de l’escrime français tels que Manon Apithy-Brunet, Auriane Mallo-Breton et Sara Balzer se sont remis en mode compétition après une pause olympique bien méritée. Alors que le bois de Vincennes abrite déjà les entraînements quotidiens, la perspective d’une nouvelle présidentielle pour la Fédération Française d’Escrime (FFE) donne une dimension supplémentaire à cette reprise.

Rémy Delhomme et Timothé Boudhil, les deux candidats à la présidence, ont en effet une vision déterminante pour l’avenir de l’escrime de haut niveau en France.

Une évolution nécessaire de l’escrime française

Delhomme et Boudhil ont été témoins de l’agitation qui a animé la préparation olympique des escrimeurs français. Ce phénomène a notamment culminé avec la démission du président de la FFE, Bruno Gares, en automne 2023. Cela a souligné une remise en question grandissante du système centralisé autour de l’Insep.

Aujourd’hui, la nouvelle donne envisagée par les deux candidats met en avant l’importance cruciale de projets individualisés pour les athlètes et la difficulté économique à créer des structures indépendantes. Ainsi, Delhomme met en avant le projet de l’athlète au cœur de la performance et souhaite clarifier le rôle de l’entraîneur national.

Embrasser le futur : la coexistence de structures

Envisager le futur de l’escrime française signifie également adopter un compromis entre la structure fédérale et les structures privées. En effet, Boudhil envisage la nécessité de conventions avec les structures privées afin de garantir les droits des athlètes tout en définissant des devoirs.

Cela peut permettre une meilleure communication entre les entraîneurs des différentes structures afin de construire une escrime française unie et compétitive.

Essor de l’escrime, défi pour le futur

Bien que l’escrime, avec ses 56 000 licenciés, soit considérée comme une petite Fédération par Boudhil et un “nain dans le mouvement sportif en France” selon Delhomme, elle a démontré son importance lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. En effet, elle a été le quatrième contributeur du total de 64 médailles, derrière le judo, le cyclisme et la natation.

Cela pose cependant un défi pour la base de l’escrime française, qui doit faire face à un afflux de nouveaux pratiquants et à un manque d’équipement et d’enseignants. Quel que soit le président élu, la tâche sera de maintenir ce dynamisme tout en garantissant le bon accueil des nouveaux licenciés.


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