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Escrime : Avis de recherche contre un couple d’escrimeurs russes




Le suspense grandissant de l’escrime russe

Une annonce qui alimente l’agitation

Dans la lumière spectaculaire de la scène sportive internationale, une nouvelle surprenante a réveillé mardi les férus d’escrime et a teinté la palette des discussions sportives d’une couleur inattendue. La Russie a en effet déclaré en recherche Sergey Bida, l’escrimeur les ayant porté jusqu’à la médaille d’argent par équipe aux JO-2020 de Tokyo, et Violetta Bida, celle qui avait brillé lors du Championnat du monde de Budapest de 2019 en apportant également une médaille d’argent par équipe. Leur non-présence sur leurs terres aurait soulevé la colère de l’état russe.

Le mystère entourant une situation complexe

Leurs noms sont d’ores et déjà inscrits noir sur blanc sur le répertoire des personnes recherchées, « en vertu d’un article du code pénal », comme l’a révélé le ministère, nous laissant toutefois dans l’incertitude quant à la nature exacte des chefs d’accusation à l’encontre de ce duo. Hôte des palmiers et du rêve américain, c’est en Californie que les deux athlètes ont trouvé résidence après avoir quitté la Russie et le tumulte qui a suivi le début de l’offensive russe en Ukraine.

Un éclairage sur la situation par l’agence de presse TASS

D’après TASS, agence de presse publique russe, Sergey Brida ne serait pas seulement un escrimeur de talent, mais également un officier de la Garde nationale russe en service actif. Ce statut doublement digne d’éloges exigeait du couple qu’ils requièrent le feu vert des autorités sportives avant de pouvoir participer au Championnat américain.

Les conditions de participation aux JO 2024 de Paris

Alors qu’ils résident loin des leurs, une annonce du comité international olympique (CIO) a redessiné les contours de la scène sportive internationale. En effet, les sportifs russes et bélarusses ont été autorisés à participer aux JO 2024 de Paris (26 juillet-11 août). C’est avec quelques restrictions tout de même que cette autorisation a été délivrée : ils devront porter une bannière neutre, ne pas participer aux épreuves par équipe, ne pas avoir apporté leur soutien actif à l’offensive russe en Ukraine et franchir l’obstacle des qualifications. Jusqu’à présent, seuls huit Russes et trois Bélarusses ont rempli ces conditions, face à une soixantaine d’Ukrainiens, d’après les informations relayées par le CIO.

Un futur incertain pour la saga de l’escrime russe

L’esclandre survenu entre la fédération russe et ses deux escrimeurs ne fait qu’amplifier le suspense quant à leur avenir en tant qu’athlètes – mais aussi citoyens russes. La chose est sûre : tous les amateurs d’escrime sont impatients de voir comment cette situation exceptionnelle va évoluer.


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