Escrime féminine : Les Bleues décrochent l’argent au Fleuret CM à Tbilissi
L’éclat de l’argent pour les fleurettistes françaises
Le podium résonne encore du claquement des fleurets, l’éclat de l’argent illumine les visages des fleurettistes françaises. Un scénario qui fait du bien, témoin d’une performance solide ce dimanche à Tbilissi, en Géorgie, lors de l’étape géorgienne de la Coupe du monde.
Le quatuor français, composé de Pauline Ranvier, Anita Blaze, Eva Lacheray et Solene Butruille, a pu savourer l’amertume douce-sucrée d’une seconde place après une série de victoires éclatantes et une défaite contre l’Italie en finale (36-45).
Une chemin semé de victoires
Armées à la main, ces sportives ont fait preuve de maîtrise et de confiance lors de leurs trois premiers matches contre l’Autriche (45-14), Hong Kong (45-33) et les Etats-Unis (45-35). Ces victoires sans ambiguity, ces duels de géantes, annonciateurs de leur futur podium, ont créé l’éclipse d’un sentiment de succès imminent.
Une adversité italienne connue
Rome ne s’est pas faite en un jour dit-on souvent, et nos championnes ne sont pas étrangères à cette maxime. Ayant déjà affronté les mêmes adversaires italiennes à Paris en janvier, elles savent que l’adversité est le fondement de toute grande histoire. La loi de l’Italie, elles l’ont déjà subie, mais sans Ysaora Thibus, leur leader, suspendue provisoirement suite à un contrôle antidopage positif à l’ostarine, qu’elle conteste.
Le destin en suspens de Ysaora Thibus
Enquivant les échappées d’une épreuve individuelle samedi avec une certaine difficulté, où cinq des six Françaises engagées dans le tableau principal ont été déstabilisées dès le premier tour – Pauline Ranvier étant the only flower to bloom, les filles entrainées par Yann Detienne ont su rester soudées. Elles ont engrangé du courage et de la confiance, des attributs précieux avant les Jeux de Paris.
La possibilité de voir Ysaora Thibus sur la piste à Paris, en attente d’une procédure où elle plaidera la contamination devant la Fédération internationale d’escrime (FIE), reste incertaine.
La suprématie Italie
Les Italiennes n’ont pas ce genre de tourments à surmonter: elles étaient quatre en demi-finales de l’épreuve individuelle, samedi, remportée par l’une d’elles, Alice Volpi. Un chemin tracé par des mains fermes, par des fleurets éclatants, menant à un podium indéniable.