JO 2024: Découvrez les différences entre l’épée, le fleuret et le sabre en escrime
L’épopée des Trois Armes
Cher amateurs passionnés d’escrime et néophytes désireux d’en apprendre plus, aujourd’hui nous explorons la diversité cachée dans l’uniformité apparente de notre noble sport. Trois armes, trois disciplines, nous avons affaire au même sport mais à trois récits totalement différents. Et croyez-le ou non, vous allez assister à toutes ces compétitions à Paris, où les hommes et les femmes de chaque discipline vont croiser le fer, chacun avec leur propre arme.
L’épée, un accès universel au duel
L’épée est peut-être l’arme la plus “accessible” de l’escrime. La raison ? Elle offre une liberté totale, aucune zone n’est interdite, toutes les parties du corps sont valables pour marquer un point : les précis touchés à la tête, les rapides attestations des mains, les audacieux piques aux pieds, tous. Par ailleurs, elle allie cette liberté à une simplicité de règles qui fait de l’escrime une véritable danse. En effet, avec l’épée, c’est simplement le premier qui touche qui marque un point. Si les deux épéistes touchent simultanément, ils seront tous deux récompensés de ce point hardiment gagné.
Et la victoire se savoure différemment, car elle ira à celui ou celle qui aura marqué quinze touches en premier ou, dans le cas contraire, à celui ou celle qui aura le plus de points lorsque le temps de la compétition sera écoulé.
Quand le Fleuret affine les règles du jeu
La deuxième arme, le fleuret, tranche nettement avec la précédente. Par rapport à l’épée, le fleuret a une surface de touche plus restreinte : seul le dos et le torse sont cibles potentielles pour marquer un point. Concernant les touches à la tête, aux bras et aux jambes, elles sont immédiatement écartées.
Ce qui peut sembler des limites sont en réalité des règles qui ajoutent une touche de raffinement au duel. Au fleuret, une subtile notion de priorité se dresse : si deux concurrents touchent ensemble, seul celui qui a la priorité, c’est-à-dire qui a commencé son attaque en premier, verra son initiative couronnée d’un point. Vive le fleuret, qui érige l’offensive en vertu cardinale !
Le Sabre, la lame de l’audace
Notre dernière arme est soigneusement taillée pour l’audace : le sabre. Unique en son genre, le sabre est l’unique arme qui permet non seulement de piquer avec la pointe de son épée, mais aussi de frapper avec le fil de la lame. Pour le sabreur, les zones où il est possible de marquer un point sont toutes celles situées au-dessus de la ceinture.
Comme pour le fleuret, l’attaque au sabre est valorisée. En effet, la règle voulant que seul celui qui attaque marque le point lui est également appliquée. Voilà qui devrait satisfaire les amoureux du risque et du mouvement !
Alors mes chers lecteurs, parées ? L’heure du duel a sonné : les maîtres de l’épée, du fleuret et du sabre vous attendent impatient dans l’arène ! La passion de l’escrime est diverse, mais unique : quel que soit votre choix de discipline, soyez assuré que le spectacle sera au rendez-vous !